La propriété fut créée par Henri et Françoise Lévêque en 1966, et depuis Marie-Hélène continue le travail de ses parents avec passion, aux côtés de sa mère et de ses frères et sœurs. “nous avons fait appel à Hubert de Boüard, propriétaire du Château Angelus à Saint-Émilion, qui nous conseille pour la vinification de nos vins depuis 2006.” Ces efforts se concrétisent, avec évidence, par la qualité des vins et une signature: charnus et fruités, fins, élégants, et sculptés de taninssouples. La famille s’investit beaucoup sur la propriété. “Je suis en charge de la gestion du domaine et je parcoure le monde avec l’Union des Grands Crus de Bordeaux, dont nous sommes membre depuis 1985, pour promouvoir les vins de la famille“. Le Château Chantegrive, est un grand vignoble de 95 ha constitué de 40% de cépagesblancs (45% Sémillon et 50% Sauvignon blanc et 5% Sauvignongris) et de 60% de cépages rouges (50% Merlot et 50% CabernetSauvignon). Les très beaux terroirs de Chantegrive se trouvent sur des terrasses graveleuses formées par la Garonne à l’époque quaternaire sur les communes de Cérons, Podensac, Illats et Virelade. Les sols sont formés de galets roulés mélangés à des graviers et des sables, sur une structure argilo-calcaire. Les vignes d’âge moyen de 25 ans sont plantées sur des croupes idéalement exposées plein sud, et dotées d’un excellent drainage naturel.
Cuvée Henri Lévêque : produite sur seulement 3 ha, 50% Merlot, 50% Cabernet-Sauvignon, vignes de 35 ans, vendanges manuelles en cagettes, macération pré-fermentaire à froid puis fermentation alcoolique en cuves thermo-régulées, fermentation malolactique en barriques neuves, élevage en barriques neuves durant 15 à 18 mois. Cette cuvée confidentielle destinée aux grands amateurs, a une belle robe soutenue rubis profond aux reflets prune, le nez dévoile des arômes de fruits avec des nuances chocolatées, vanillées voire réglissées. En bouche, beaucoup d’opulence, vin généreux, tanins fins et soyeux, se déguste sur des magrets de canard, le gibier, des viandes grillées ou braisées aux cèpes, fromages affinés.
Château de Chantegrive rouge : 60% Merlot, 40% Cabernet-Sauvignon, macération pré-fermentaire à froid puis fermentation en cuves thermo-régulées, élevage en barriques dont 50% neuves durant 12 mois. Belle couleurrubis, bouquet séduisant et complexe avec des notes de pain grillé et de fruits noirs mûrs. L’attaque est franche et ample soutenue par des taninssoyeux, se déguste avec plaisir sur des viandes rouges, gibiers à plume, volailles.
Château de Chantegrive blanc : 60% Sauvignon blanc et 40% Sémillon, vendanges mécaniques, macération pelliculaire à froid, fermentation en cuves et élevage sur lies fines. Robejaune très pâle, nez très frais avec des notes de fleurs d’acacia, de chèvrefeuille, de pêche blanche et de délicates notes d’agrumes. Pour accompagner les crustacés et poissons, les sushis, makis, une tête de veau sauce gribiche, un chèvre de Touraine.
Château de Chantegrive Cuvée Caroline : 55% Sauvignon blanc, 5% Sauvignongris et 40% Sémillon, âge des vignes 30 ans, vendanges manuelles en cagettes, macération pelliculaire à froid, fermentation et élevage sur lies fines en barriques de chêne français 50% neuves durant 9 mois, avec bâtonnages réguliers des lies. Robe dorée vertbrillant, nez élégant et intense de vanille, beurre frais, d’agrumes, d’abricot et de tilleul. En bouche, bonne attaque sur le fruit, très beau boisé avec une longue finale de fruits exotiques. Accord parfait avec les Saint-Jacques, poissons, homards et langoustes, volailles de Bresse sauce morilles, pommes de ris de veau, fromages bleus doux, plats exotiques et woks, ou tout simplement à l’apéritif !
Château de Chantegrive
Famille Lévêque
44, cours Georges Clémenceau
33720 Podensac
Téléphone : 05 56 27 17 38
Une propriété familiale de 11 ha de vignes. En 1918, Martial Bonastre créa le Château Hennebelle. Durant cinq générations les héritiers et gardiens du savoir faire familial Martial, Louis, René, Pierre et Laurent ont su protéger leur patrimoine.
En 1976, Pierre, arrière-arrière petit fils de Martial, continue la lignée, secondé par son fils Laurent depuis le début des années 2000.
Son terroir, constitué de sol graveleux apporte au vin son bouquet, son moelleux et sa très grande finesse. L’encépagement se compose de : 50% de Merlot, 40% de CabernetSauvignon, 5% de Cabernetfranc et 5% de Petit Verdot.
Laurent Bonastre est “plutôt satisfait de la récolte 2021, malgré une pressionmildiou assez importante mais pas de gelée. Les vins sont souples, fruités, équilibrés, peu forts en alcool. Côté quantitatif, nous avons fait le plein de raisins.
Quatre millésimes sont en vente cette année : les 2014, 2017, 2018, 2019 puis 2020 cet été. Vendre au juste prix est notre seule préoccupation.”
Vous allez aimer ce Haut-Médoc 2019, de robe profonde, il a un nez dominé par les petits fruits rouges à noyau et des notes de fumé, typé, aux tanins bien fermes et soyeux à la fois. Le 2018, de couleur intense, tout en parfums, souple, persistant, tout en élégance mais avec une jolie matière, un vin très charmeur, c’est un vin de garde certes, mais où les taninsronds permettent de l'apprécier dès à présent.
Parfait aujourd’hui, son 2017, au nez dense avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, classique et concentré, mêle finesse et structure, à déboucher sur une brouillade de truffes ou un carré d'agneau à l'aïl.
Le Château bénéficie d'une situation exceptionnelle, en bordure de la célèbre Route des Châteaux. Derrière un majestueux portail de marbre rose se devinent une élégante chartreuse du XVIIIème siècle et un cuvier médocain typique de la fin du XIXe. Depuis 1992, Denis Lurton prolonge l'oeuvre de son père Lucien et apporte tous ses soins à l'élaboration de ce Grand Cru Classé. Le terroir : les vignes du Château Desmirail, d'un âge moyen de 25 ans, couvrent une superficie d'une quarantaine d'hectares. Le vignoble est à 50% Cabernet-Sauvignon, 40% Merlot, 5% Cabernetfranc et 5% Petit Verdot.
Superbe Margaux 2019, 50% Merlot, 40% Cabernet-Sauvignon, 10% Petit Verdot, de couleur intense aux reflets noirs, c’est un vingénéreux, avec des arômes de fruits rouges et d’épices, des tanins bien enrobés, un vin puissant et structuré, en bouche, un bouquet subtil et intense à la fois (griotte, cannelle...), tout en persistance, de garde.
Un grand 2018, de robepourpre, au nez dense avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, il est classique et concentré, alliant finesse et structure, très représentatif des belles réussites de ce grand millésime classique bordelais, c’est un vin chaleureux et distingué qui commence à s’apprécier, mais avec un réel potentiel de garde. Le Margaux 2017, est de couleur intense, ample et parfumé, aux connotations de fruits rouges macérés, persistant en bouche, c’est un vingras, bien corsé, aux tanins puissants et mûrs. Quant au 2016, de couleur intense aux reflets noirs, c’est un vingénéreux, avec des arômes de fruits rouges et d’épices, et des tanins bien enrobés.
Beau Médoc La Gloire du Paysan 2019, à parts égales de Cabernet-Sauvignon et de Merlot, au nez de violette et de sous-bois, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus. Le 2018, fidèle à lui-même, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, séveux, il est généreux et persistant en bouche, de belle garde. Le 2017 (médaille d’Or Paris 2019), réunit concentration aromatique et souplesse, aux notes de griotte mûre, avec cette pointe de poivre séduisante, c’est un vin coloré, charnu, de bouche soyeuse mais puissante, parfait, par exemple, sur une estouffade de joue de bœuf ou une côte de veau grillée.
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire. “Je fais très attention à la sélection de mes barriques, dit Yannick Le Menn, car je pense que l’élevage est tout un art. Je travaille avec trois tonneliers différents, les chênes viennent du centre de la France, le bois provenant de forêts domaniales est de bonne qualité, le travail de coupe et de repeuplement y est bien fait. Je préfère des barriques à chauffe moyenne, cela permet de ne pas dénaturer le vin mais au contraire de lui apporter une touche de complexité.
Nos deux fils travaillent dans le milieu du vin. Grâce à eux, nous travaillons de façon plus pointue, plus exacte dans le dosage d’azote, par exemple. Depuis quelques années, on s’interdit au Château Haut Saint-Clair de mettre des produits anti-pourriture car on s’aperçoit en faisant des analyses de recherche des résidus, que les anti-pourritures migrent vers les vins. J’aime beaucoup retrouver le fruit dans mes vins, je n’aime pas trop les tanins en puissance, j’aime que mon vin soit équilibré, j’essaye de ne pas trop extraire. J’ai fait mes études de viticulture en Bourgogne à Beaune, mon professeur, André Vedel, appelait cela “des vins de mouchoirs”.
Cette famille chaleureuse propose des vins à son image et notamment ce Puisseguin Saint-Émilion Sélection 2019, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, tout en nuances d’arômes. Le 2018, c’est un vin riche en couleur, classique et concentré, alliant finesse et structure, ample et long en bouche, aux tanins enrobés, ample et charmeur, d’excellente garde.
Le 2017 est très bien fait, corsé et complexe, aux nuances de fruits rouges bien mûrs et une touche d’épices, parfait avec des brochettes d'agneau ou une galantine de canard au foie gras. Superbe 2016, un vin chaleureux, dense, de bouche distinguée, très bien corsé et équilibré, parfumé (griotte, humus...), qui allie concentration aromatique, finesse des tanins et structure au palais, avec une délicieuse finale poivrée.
Goûtez aussi leur Moulin Saint-Clair 2019, aux arômes de fruits mûrs, un joli vin tendre, séduisant et croquant en bouche.
Beau Saint-Georges Saint-Émilion Château Belair Saint-Georges 2019, au nez où dominent le pruneau et les sous-bois, de bouche flatteuse et riche, aux arômes séduisants de cassis et de sous-bois, avec des taninsveloutés.
A ses côtés, le Saint-Georges Saint-Émilion Château Belair Montaiguillon 2019, c’est un beau vin typé comme on les aime, avec de la charpente, aux notes de griotte et d’humus, dense et concentré, subtilement poivré en finale, bien corsé, aux tanins et harmonieux, riche et soyeux à la fois, avec une bouche puissante, parfumée et persistante.
❤❤❤❤ Le vignoble du Château Grand Renard s?est dessiné dans les années 1970 où Roland, père de Francis Joubert, possédait quelques parcelles de vignes situées au lieu-dit « Le Renard Pendu », en ce lieu même où se mêlaient au siècle dernier, vignes, pins et acacias, ce qui en faisait le paradis des terriers de renards.Par la suite, Francis et son épouse Bernie agrandirent le domaine et implantèrent le Château nommé Grand Renard sur ce lieu. Cetifié Bio depuis 1981.
Voilà un très séduisant Blaye Côtes de BordeauxblancSauvignon 2019, 70% Sauvignonblanc et 30% Sauvignongris, il a des reflets verts, aux notes de noisette fraîche, d?une jolie finesse, avec cette pointe de fraîcheur et de fruité, il est vraiment réussi (4,80 €).
Le Blaye Côtes de Bordeaux rouge cuvée Prestige 2018, 80% Merlot, 10% Cabernet-Sauvignon et 10% Malbec, élevé 12 mois en fûts de chêne français, puis suivi d?un soutirage, charpenté, de bouche aux nuances de griotte confite et de sous-bois, a des taninsronds (6,70 €).
Famille Joubert
1, Côte des Renauds
33820 Saint Ciers sur Gironde
Tél. : 05 57 32 96 75 Email : chatgdrenardbio@aol.com www.chateaugrandrenard.com
Domaine de LISENNES
Château LATOUR
❤❤❤❤❤ Latour est le plus grand vin du Médoc. C?est, en effet l?archétype d?un vin magique, grandiose, follement typique de son appellation, dont le propriétaire n?a jamais été attiré par les effets de mode, et dont la capacité à se développer dans le temps est tout simplement hors du commun. La race, la puissance, l?élégance, la complexité des senteurs..., ce vin a tout ! Il y a très peu de vins comme cela dans le monde.
Sur place, notre dégustation des millésimes à la vente (Latour est sorti du marché des primeurs depuis quelques années, avec raison) confirme évidemment tout cela : ce grandissime Pauillac 2004, de couleur dense, avec de beaux reflets vifs et brillants, un vin où s?entremêlent les notes de fruits rouges et celles, plus légères, de fumé, de cuir, qui se conjuguent dans une complexité que l?on retrouve en bouche, soutenue par des tanins très enrobés mais denses, de garde.
Les Forts de Latour 2006, est évidemment dans la lignée, un Second Vin qui fait pâlir d?envie la plupart des Crus Classés, très classique, de robe intense, au nez persistant de fruits macérés, avec toujours ces nuances de cuir, aux taninsfermes, gras, d?une grande ampleur en bouche, un vin qui poursuit une belle évolution. L?évolution de ce vin ne souffre, en effet, aucun doute, puisque j?ai ouvert (dans ma cave), deux millésimes : le 2004, de robe profonde, d?une jolie concentration, où la finesse s?allie à un velouté en bouche, un grand vin charnu, avec des arômes de sous-bois et de groseille cuite, aux tanins savoureux. Le 1998 est surprenant par son évolution, encore riche, un vin qui allie puissance et souplesse, très structuré, complet et très parfumé, de bouche bien harmonieuse, typé, par ce grand millésime classique médocain, qui n?est pas sans rappeler le 2008.
Le Pauillac de Latour 2011, bien typé, associant concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance en bouche, avec ces notes très caractéristiques de fruits légèrement confits.
Frédéric Engerer