Ici, tout comme à Chevalier, le vignoble, avec ses huit hectares d’un seul tenant dont un de blanc, est traité comme un jardin… Désherbants et engrais chimiques sont proscrits. Les sols, labourés, sont exclusivement enrichis de compost végétal et la protection du vignoble est assurée par des méthodes biologiques comme la « confusion sexuelle » pour lutter contre le ver de la grappe. Nous procédons à une gestion parcellaire très affinée, qui permet de prendre en compte les plus intimes variations du terroir ainsi que les données climatiques propres au millésime. Nous apportons ainsi à la récolte la plus-value d’une grande précision, notamment dans les millésimes difficiles, approche qui, je crois pouvoir l'affirmer, n'est nulle part aussi poussée que sur nos domaines.
La nouvelle structure du chai, nous l’avons conçue pour prodiguer au vin de Lespault-Martillac le traitement réservé aux plus grands crus de Bordeaux. Le potentiel du terroir le méritait! Notamment, afin de prendre en compte avec précision la gestion parcellaire du vignoble, nous avons mis en place une batterie de petites cuves de 60 et 80 hectolitres, dont le remplissage s’effectue par gravité.
Le processus d’extraction s’inspire largement des grands principes qui sont les nôtres : précision de l’approche et des gestes, respect de la pureté du fruit, extraction mesurée à l’aune du millésime…
A Lespault-Martillac, désormais, tout comme à Chevalier, les phases de vinification du vinblanc se déroulent exclusivement en barriques et l’élevage, sur lies, est assorti de bâtonnages réguliers. Concernant le vin rouge, notre priorité est de préserver la parfaite intégrité du fruit et notamment de la peau, facteur de qualité de la trame tannique. Remontages et pigeages sont faits manuellement. Je précise que le vin rouge, lui aussi, est élevé sur lies pendant les premiers mois...”
On se fait donc plaisir avec ce Pessac-Léognanblanc 2013, 80% Sauvignonblanc, 20 % Sémillon, aux accents de lis et d’agrumes, un vin de bouche puissante et persistante, de belle robe, ferme et suave en bouche, d’une jolie finale, tout en séduction.
Château LESPAULT-MARTILLAC
Propriétaire : Famille Jean-Claude Bolleau Administrateur Gérant : Olivier Berna
5, impasse de Domy
33650 Martillac
Téléphone : 05 56 64 16 16
Propriété rachetée en 2000 par Madeleine et Jacques Philippe qui réalisaient un rêve : elle, parce que d’origine bordelaise, retrouvait ses racines et, lui, ingénieur de formation, après une carrière dans un grand groupe de services désirait devenir vigneron. Rêve devenu réalité...
Leur Haut-MédocCru Bourgeois 2015 est vraiment excellent, aux nuances de cerise noire et d’humus, de bouche flatteuse et riche à la fois, où se mêlent la myrtille et l’humus, un vin classique comme nous les aimons, intense et complexe, de très bonne charpente. Le 2014, de belle matière, au nez puissant de cassis, de musc et fumé, complet, avec des nuances en bouche de fruits surmûris et de poivre, bien persistant au palais. Le 2013 se goûte très bien, un vin dense au nez comme en bouche, aux taninssoyeux. Beau 2012, aux tanins amples, à la fois riches et soyeux, aux notes de cassis mûr et de groseille, structuré, charnu, tout en bouche.
Un domaine de 16 ha, sur sables et graves, 85% Merlot noir, 15% Cabernetfranc. Labours et vinifications traditionnels.
Lucette Bielle propose à la vente “ses nombreux millésimes : 2003, 2004, 2008, 2011, 2015, 2016 et 2017, et en nouveauté, la cuvée 2012 avec une étiquette représentant un artiste japonais, un vin haut de gamme élevé en fûts neufs.
Les vendanges 2019 ont été assez précoces, nous les avons préparées avec mon neveu Damien, passionné par le Bio, d’ailleurs, le 2020 sera agréé Bio !
Que dire du millésime 2019 si ce n’est que c’est un vin concentré, fruité, moins intense que le 2018 et que la qualité se marie à la quantité.”
Beau Lalande-de-Pomerol 2016, développe un nez complexe et délicat (cassis mûr, cuir), associant puissance et finesse, un vin riche et bien charnu comme on les aime, d’une finale très élégante et veloutée, d’excellente garde.
Le 2015, d’un beau rouge profond, concentré et fruité en bouche, aux taninssouples et un nez où dominent la mûre et les épices, est de jolie matière ou l’élégance, naturellement, prédomine. Excellent 2014, un vincharnu comme il se doit, aux tanins bien fermes et savoureux à la fois, tout en nuances avec des notes de griotte et de réglisse, qui poursuit son évolution. Le 2011, au nez délicat où dominent la prune et les épices, aux tanins mûrs, d'une jolie finale, est un vin qui a de la charpente mais tout en élégance, idéal avec, par exemple, des brochettes d'agneau ou une terrine de volailles. Le 2008, au nez complexe dominé par la cerise et l’humus, est un vin coloré et complet, de bouche puissante, avec ces senteurs de mûre et de musc en finale, de garde. Il y a aussi ce 2004, de robepourpre, avec des nuances de prune et de cassis, aux taninssoyeux, qui est tout en bouche. Le 2003, de bouche persistante avec ces nuances de prune et de fumé, d’une belle harmonie, est un vin dense.
Exploitation familiale d’un peu plus de 12 ha dont 10,5 en appellation Haut-Médoc et 2 en appellationBordeaux Supérieur.
Voici un très joli Haut-Médoc Cru Artisan 2016, 60% Cabernet -Sauvignon, 35% Merlot et 5% Petit Verdot, vignes de 30 ans en moyenne, élevage 10 mois en barriques de chêne français. un vin qui nous a particulièrement plu, aux connotations de fruits mûrs (griotte, cassis...), de bouche ample, légèrement fumée et bien structurée, une belle réussite.
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire et dont les vignes ont 35 ans. Les cépagesMerlot (65%), Cabernetfranc (25%) et Cabernet-Sauvignon (10%) sont associés à ce terroirargilo-calcaire et à des soins minutieux (effeuillage, raisins triés avant égrappage, macérations longues, élevage en barriques, dont 1/3 est renouvelé chaque année...).
On est toujours au sommet avec leur superbe Puisseguin-Saint-Émilion 2016, un vin chaleureux, dense, de bouche distinguée, très bien corsé et équilibré, parfumé (griotte, humus...), qui allie concentration aromatique, finesse des tanins et structure au palais, avec une délicieuse finale poivrée.
Le 2015, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte macérée, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de poivre au palais, aux tanins amples, un vin complet, de garde, également.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2016, parfumé, de bouche corsée, avec des notes de sous-bois et de cerise mûre, de bouche ample et fondue, un vin charmeur, qui s’accorde parfaitement avec des cailles grillées ou des spaghettis à la bolognaise.
❤❤❤❤❤ Un domaine de 19 ha issu d?un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d?argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (65% Sauvignon, 15% Sauvignongris et 20% Sémillon pour les vinsblancs; 60% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 30% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 70% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 80% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 20%. Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu'en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire. La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s?est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu?il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l?actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production. Depuis 1988, c?est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse Mayi, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
?François Bouquier nous dit avoir été atteint par le gel à 90%, les 10% restants sont de très bonne qualité, et ce 2017 sera une année réussie avec un bel équilibre, mais il n'aura pas le panache du 2016. Les ventes en 2018 s'orientent pour les rouges vers les 2013, 2014 et 2015, et les blancs 2016 et 2017. Chaque année, renouvellement de certaines parcelles et changement de matériel, si nécessaire. Chez les Bouquier, nous rappelle-t-il, toujours la même devise : 1 seul vin rouge, 1 seul vin blanc !?
Fidèle à lui-même, ce Pessac-Léognan rouge 2016 est une réussite, développant des tanins mûrs, un vin savoureux, charmeur, à la fois riche et souple, très équilibré, au bouquet intense avec des notes de sous-bois, de groseille et de cerise mûre, de bouche ample.
Beau 2015, où la structure prédomine, au nez puissant avec des notes de mûre et d?humus, bien charnu comme il se doit, de très bonne charpente, aux taninsharmonieux, un vin distingué, ample, de bouche pleine. Le 2014, au nez de violette et de sous-bois, tout en couleur, avec en bouche ces notes subtiles et intenses de fruits rouges surmûris, aux tanins amples mais bien fondus, il est très harmonieux. Excellent 2013, savoureux, aux notes de groseille et d?humus, mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d?une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Le 2012 est de jolie couleur soutenue, bien charnu, tout en nuances aromatiques (fruits macérés, épices), de robe foncée, de bouche complexe où dominent la prune, le cuir et les sous-bois, aux taninsdoux, avec une finale très persistante. Le 2011, de couleur intense aux reflets noirs, est un vin généreux, avec des arômes de fruits rouges et d'épices, et des tanins bien enrobés, typé et persistant, idéal sur des noisettes d'agneau aux flans de légumes ou un filet de veau en croûte de cèpes. Remarquable 2010, riche en couleur, dense, où se mêlent la griotte et l?humus, un vin charnu, charpenté, de garde. Savoureux 2009, aux notes de fruits macérés et d?épices, gras, aux tanins équilibrés, au charnu caractéristique, bien en bouche, de belle évolution.
Superbe Pessac-Léognan blanc 2018, riche, très floral, très parfumé, d?une longue finale, avec des nuances de pamplemousse et de pain grillé. Remarquable 2016, gras, dense, ample, aux nuances de pomme et de fruitssecs, de bouche suave, mêlant finesse et persistance, que vous apprécierez sur des langoustines aux trois saveurs ou une marinière de palourdes au thym. Le 2015, au nez délicat, aux connotations d?agrumes et de fleurs blanches, est tout en élégance. Excellent 2014, aux nuances de fleurs, finement poivré, gras mais nerveux, très bien équilibré, de bouche parfumée et ample.
❤❤❤❤ Quelque 25,6 ha pour le Château Grand-Pey-Lescours, sur sol graveleux et sableux, âge moyen du vignoble de 25 ans, 5% Cabernet-Sauvignon, 25% Cabernetfranc et 70% Merlot noir, et 4,54 ha pour le Château Bellisle Mondotte, sur sol argilo-clacire, avec une moyenne d?âge de la vignes de 30 ans, 80% Merlot noir et 20% Cabernetfranc.
Ce Saint-Émilion GC Château Grand-Pey-Lescours 2012, tannique mais tout en délicatesse, parfumé (cassis, cannelle, poivre), charnu, est de belle charpente.
Quant au Saint-Émilion GC Château Bellisle Mondotte 2010, il est tout en persistance d?arômes, un vin très intense, tout en bouche, bien épicé comme il le faut, avec des notes de groseille et de cuir, et des tanins très équilibrés, prometteur.
Scea Héritiers Escure
103, Grand Pey
33330 Saint-Sulpice-de-Faleyrens
Tél. : 05 57 74 41 17 Email : heritiers.escure@wanadoo.fr