CHÂTEAU LA GALIANE et CHÂTEAU CHARMANT sont deux exploitations familiales depuis cinq générations. En 1991, Christiane prend les rênes à la suite de son père René RENON.
Les vignes du Château La Galiane, sont particulièrement bien situées sur des croupes graveleuses et sablo-graveleuses, dans l’appellation prestigieuse de Margaux. L’encépagement, composé de 50% des Cabernet-Sauvignon et franc, 45% Merlot et 5% de Petit Verdot, en fait un très bon équilibre pour des vins de garde. La méthode de culture est traditionnelle, la vigne est labourée et l’emploi de désherbant chimique est proscrit. Les vendanges sont faites à la main lorsque les raisins sont à parfaite maturité. La cuvaison est volontairement longue afin d’extraire les tanins pour soutenir le vin dans son vieillissement. Les vins sont élevés en barriques de chêne. Château La Galiane et Château Charmant (sols de graves et sablo-graveleux situés sur des croupes exposées sud, sud-ouest) sont des vins amples, puissants, veloutés, complexes, avec des arômes de noyau de prune et une touche de boisé très fin, gras et longs en bouche, des vins qui méritent quelques années de vieillissement pour être pleinement appréciés comme ils le méritent. Visites, dégustations, ventes.
Château LA GALIANE
Christiane Renon
14, rue Alfred de Luze
33460 Soussans
Téléphone : 05 57 88 35 27
Un vignoble de 12 ha (7,7 ha en Montagne), sur terroir graveleux, 80% de Merlot, 20% de Cabernetfranc, élevage de 18 mois, dont 55% en barriques, le reste en cuves ciment. En 1742, Guillaume Durand héritier d’une famille ayant servi Montagne et sa paroisse (prêtes et notaires) au XVIIe siècle, transmet à ses fils la propriété de Lamarche. Des Durand à Isabelle, Maurice Carrère ancien marin de la Royale reprend l’exploitation de son beau-père en 1969, par son ardeur au travail et l’amour de la terre, il donna des vins appréciés. En 1997, Isabelle reprend la propriété après avoir enseigné l’œnologie et la viticulture pendant dix ans.
Remarquable Montagne-Saint-Émilion 2016, de robe sombre, au nez dominé par les petits fruits noirs (cassis, myrtille) et la truffe, aux tanins satinés et puissants à la fois, complexe, à découvrir sur une épaule d’agneau, par exemple.
Savoureux 2015, un vin de bouche ample, de jolie robe, tout en arômes, où dominent des notes de groseille, de griotte et de poivre, corsé et riche, de belle garde. Le 2014, de robe brillante, aux notes de framboise et de cerise cuite, un vin bien charpenté et équilibré, souple mais charnu, est parfait, par exemple, sur un lapin en cocotte ou un chaud-froid de cailles.
Ne pas hésiter à goûter le Lalande-de-PomerolChâteau Les Chagniasses 2015, très représentatif de ce millésime, racé, au nez de violette et de sous-bois, franc, ample, corsé et souple à la fois, aux taninsfermes mais soyeux.
Vignoble de 9,5 ha, sur un terroir de graves et de sables, avec une moyenne d’âge des vignes de 30 à 35 ans. L’encépagement est majoritaire de Cabernet-Sauvignon, puis de Merlot et d’un peu de Petit Verdot.
On se fait toujours plaisir avec ce Saint-EstèpheCru Bourgeois 2016, au nez de violette et de sous-bois, est tout en couleur, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus, quand le 2015, mêle charpente et finesse, une bouche puissante, c’est un vingras et corsé, très harmonieux, tout en complexité aromatique (groseille, cassis, fumé...). Le 2014 est un vin de bouche puissante, avec des arômes de framboise mûre, très fin mais charpenté, bien charnu, très parfumé en bouche, d’un bel équilibre pour ce millésime classique.
Beau 2012, fort bien élevé en fûts de chêne durant 18 mois, alliant puissance et distinction, gras, charnu, un vin typé, où dominent les fruits mûrs et les épices, intense au nez comme en bouche avec des nuances de truffe en finale, et nous vous le conseillons, par exemple, avec un navarin d'agneau ou un foie de veau.
Le 2011 est délicieux, tout en arômes, corsé et gras, au nez complexe, corsé et charpenté, avec des senteurs de framboise et de mûre, de très bonne garde. Le 2010, de belle couleur, aux tanins amples et bien équilibrés, charnu comme il se doit, charpenté, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution.
“Le terroir de Listrac se décompose géologiquement de la façon suivante : 50% de la surface viticole est composée de graves garonnaises et pyrénéennes, et 50% de terre argilo-calcaire. Les Cabernets-Sauvignons, Cabernetsfrancs et Petit Verdot sont plantés sur les sols les plus chauds, graveleux, avec des porte-greffes à cycles courts afin d’optimiser la maturité de ces cépages plus tardifs.
Les Merlots sont sur les solsargilo-calcaires où ils s’adaptent le mieux.
Pour élaborer un très grand vin, le travail commence bien entendu à la vigne : une grande connaissance de son terroir, et de chaque parcelle, le respect du travail traditionnel au sol (enherbement, aération du sol pour faciliter la vie microbienne, charge de raisin limitée pour atteindre des rendements raisonnés…), des vendanges vertes, l’effeuillage manuel, l’apport de fumure à dose très homéopathique après analyses, pas d’apport de matière azotée...”
Fidèle à lui-même, mêlant charme et ampleur, ce Listrac Médoc 2016, de belle robe brillante, avec ces notes de framboise et de violette au palais, est un vin vraiment savoureux, très classique, un vingras et dense, au nez épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, bien typé comme on les aime, d’excellente garde, comme le 2015, qui est d’une belle couleur profonde avec des arômes de fruitsfrais et de poivre, souple et ample en bouche, d’un bel équilibre, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien présents, d’une finale dense avec cette saveur d’épices.
Le 2014, 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdot, fort bien élevé en barriques (30% de barriques neuves) est riche en bouquet comme en matière, complet, élégant, tout en bouche, aux nuances de cassis, de truffe et d’humus.
Le 2013 est très réussi, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finesse aromatique (cuir, groseille...), un vin de robe grenat soutenu, corsé, idéal, par exemple, sur un filet d'agneau aux échalotes confites ou un sauté de chevreau à la moutarde. Le 2012, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, est d’une grande harmonie, très parfumé, séveux. Le 2011 (50% de barriques neuves) est tout en bouche, à dominante de rondeur, ferme, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle…), de très bonne évolution. Découvrez également de belles chambres d’hôtes sur place
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire et dont les vignes ont 35 ans. Les cépagesMerlot (65%), Cabernetfranc (25%) et Cabernet-Sauvignon (10%) sont associés à ce terroirargilo-calcaire et à des soins minutieux (effeuillage, raisins triés avant égrappage, macérations longues, élevage en barriques, dont 1/3 est renouvelé chaque année...).
On est toujours au sommet avec leur superbe Puisseguin-Saint-Émilion 2016, un vin chaleureux, dense, de bouche distinguée, très bien corsé et équilibré, parfumé (griotte, humus...), qui allie concentration aromatique, finesse des tanins et structure au palais, avec une délicieuse finale poivrée.
Le 2015, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte macérée, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de poivre au palais, aux tanins amples, un vin complet, de garde, également.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2016, parfumé, de bouche corsée, avec des notes de sous-bois et de cerise mûre, de bouche ample et fondue, un vin charmeur, qui s’accorde parfaitement avec des cailles grillées ou des spaghettis à la bolognaise.