Pour comprendre Petrus, rien ne vaut ce qu’en dit Jean-Claude Berrouet (à la retraite, c’est son fils Olivier, aujourd’hui, qui est aux commandes) : “Lorsque l’on parle d’un vin, il faut d’abord présenter le sol, c’est lui qui lui donne son originalité, sa typicité et, à Petrus, l’originalité est particulièrement importante puisque l’on sort des sentiers battus bordelais. Ici, ce qui prime, c’est la rencontre de 2 argiles, une argile ancienne, bleue, arrivée dans la seconde moitié de l’ère tertiaire. Au Quaternaire, il y a eu des recouvrements graveleux, mais, à Petrus, ce sont des argiles noires gonflantes qui donnent la spécificité… Petrus (11,5 ha) est situé sur un plateau et plus précisément sur un mamelon argileux qui culmine à 42 m d’altitude, ce qui permet aux eaux de ruissellement de surface de ne pas stagner et d’aller vers le bas. Ainsi, il n’y a jamais d’excès d’eau mais l’une des vertus de l’argile est ce pouvoir de rétention d’eau, elle se comporte comme une belle éponge, et restitue l’eau lentement à la plante en période de sécheresse. Petrus, c’est aussi l’expression d’un cépage, le Merlot, qui s’épanouit pleinement sur ces argiles. C’est un vignoble très ancien. J’y suis arrivé en 1964 et j’ai connu une parcelle postphylloxérique qui avait été plantée en 1885. Il y a encore des parcelles plantées en 1957, mais la moyenne d’âge des vignes est de 35 ans. À partir de 1985, nous avons fait un gros effort de sélection massale en collaboration avec l’Inra et la chambre d’agriculture. Pour les replantations, nous avons réintroduit les vieux pieds de vigne sélectionnés et passés en Tests Elisa pour vérifier leur état sanitaire. Ainsi, nous avons reproduit les vieilles sélections qui avaient été choisies par nos anciens, auxquelles nous avons ajouté de nouveauxclones, de telle sorte qu’on laissera aux successeurs la population ancienne et la population moderne. La culture de la vigne est très traditionnelle à Petrus : on laboure 2 fois par an, on chausse et déchausse. Les rendements varient de 25 à 39 hl/ha mais la moyenne se situe plutôt vers 35 hl/ha. Les vendanges sont manuelles, effectuées en cagettes avec un tri sévère effectué sur 2 tables de tri. La vinification est très traditionnelle avec des fermentations en cuves béton. Nous privilégions des extractions très mesurées, ainsi les cuvaisons ne sont pas très longues car nous souhaitons rester sur le fruit et des taninssoyeux. S’ensuit l’élevage durant 18 à 20 mois en fûts de chêne avec une proportion de bois neuf qui varie selon les millésimes (un peu plus de 50 %). Nous évitons le surboisage, toujours dans un souci permanent de préserver la spécificité du vin. Le vignoble est protégé en lutte raisonnée. Nous pratiquons depuis 1991 l’étude de la maturité phénolique en parallèle avec la maturité physiologique.
Avec l’indice de maturité et la dégustation des baies, parcelle par parcelle, nous déterminons une date de vendange la plus précise possible, ce qui est un facteur primordial pour obtenir la meilleure qualité d’un vin. La force du terroir se retrouve aussi dans le potentiel d’évolution. Celui de Petrus est très important et tout le monde se souvient encore des fabuleux 1953, 1955, 1959, 1961 ou de l’exceptionnel 1947…”
Ce Pomerol 2013 prouve que, dans ce millésime très délicat, un cru comme Petrus sort du lot, avec un très beau vin, toujours distingué, d’une trame délicate, de bouche où les fruits noirs se mêlent à des connotations subtiles où l’on retrouve le musc, l’humus, le poivre rose... Le 2012 est tout simplement formidable, d’une extrême finesse, déjà avec ces nuances truffées, au nez comme en bouche, un vrai vin de “velours”, certainement l’un des plus grands et séduisants vins de ce millésime, tous Bordeaux confondus. Superbe 2007, parfait aujourd’hui, de robe brillante, très complet, avec une belle matière présente et savoureuse, aux senteurs de petits fruits noirs (cassis, prune), de cuir et de violette, qui poursuit son évolution. Le 2006, succulent, avec ce nez légèrement épicé, a des tanins bien présents qui commencent à peine à se fondre, aux nuances de myrtille et de truffe.
Grandissime 2005, puissant, très complexe, d’une très grande structure, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, de truffe, de cuir, avec des taninssoyeux mais intenses, tout en distinction, de grande évolution. Le 2004 est splendide, dans la grande tradition bordelaise, charnu, un vin riche en bouquet comme en matière, aux notes de cuir et de cassis confit, d’une grande harmonie, à savourer aujourd’hui avec des poules faisanes rôties, polenta aux truffes ou un rôti de veau farci aux truffes. À ses côtés, ce 2003, un vin dense, tout en harmonie, riche au nez, avec ces notes de mûre et d’humus, et des senteurs de cuir et de pruneau en bouche, aux tanins savoureux.
Duclot est la référence incontournable du négoce de grands vins depuis sa création à Bordeaux en 1886. Pour le négociant, l’enjeu de ce déménagement est d’affirmer toujours plus son ancrage sur la fameuse “place” de Bordeaux, tout en marquant nettement son esprit d’ouverture face aux opportunités des différents marchés, sous la houlette de sa directrice générale Ariane Khaida. Quant au stock - plusieurs millions de bouteilles - il reste en lieu sûr dans les chais de Duclot, une plateforme logistique de 20 000 m2 située à Martignas, aux portes de Bordeaux.
Ariane Khaïda dirige Duclot depuis quatre ans. “Notre site internet Chateauprimeur est le seul site internet au monde dédié à la vente de vins en primeurs, faisant bénéficier nos clients de cet accès direct aux allocations des châteaux. Concernant Chateaunet, nos magasins se sont offert un lifting pour mieux répondre aux attentes des clients en proposant une immersion totale dans l’univers des vins, Champagnes et spiritueux.”
Duclot
Jean-François et Jean Moueix
Duclot - 3, place Rohan
33082 Bordeaux Cedex
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Château des ARNAUDS
Propriété familiale transmise de père en fils depuis plus de quatre générations. C’est aujourd’hui l’arrière-petit fils de Jacques Arnauds qui gère ce domaine de 14,5 ha. Un vignoble sur deux appellations, Lalande-de-Pomerol et Bordeaux, planté pour 85% en Merlot et le reste en Cabernetfranc, avec un sol qui concentre différents composants : graveleux ou sablo-limoneux-graveleux. Etant proche du confluent de la Dordogne et de l’Isle, nos parcelles bénéficient d’un ensoleillement, de chaleur et d’humidité très favorables à la culture de la vigne. Le vignoble est cultivé de façon à respecter le terroir avec un enherbement maîtrisé.
Cela explique ce remarquable Lalande-de-Pomerol 2019, riche en couleur comme en arômes, c’est un vin aux notes de fruits rouges frais, d’humus et de cannelle, aux tanins puissants et harmonieux, qui devrait tenir toutes ses promesses. Le 2018 est très charmeur, au nez subtil où dominent le cuir et le pruneau confit, d’une très jolie concentration en bouche, aux tanins bien réels et fins, légèrement épicé comme il se doit, vraiment très réussi, de garde.
Joli Lalande de Pomerolcuvée Prestige 2016, très aromatique, il est bien équilibré, aux connotations de framboise macérée, d’une très jolie concentration en bouche, aux tanins savoureux, de bouche subtilement poivrée.
Le Bordeaux Le Plaisir des Arnauds 2019, 85% Merlot et 15% Cabernetfranc, après un passage à bassetempérature de 2 à 4 jours, fermentation en cuves ciment, élevage en cuves Inox 6 à 15 mois, il a une jolie bouche classique et allie une charpente réelle à une jolie rondeur, de bouche parfumée (mûre, humus...), d’une belle finale. Le 2018 a un nez puissant et subtil à la fois, avec ses notes de fruits mûrs (cassis, griotte) et une touche poivrée, de bouche dense qui commence à se fondre.
La maison du Château date du XVIIIe siècle, elle a appartenu pendant 5 générations à la même famille de vignerons, avant d'être reprise en 2015 par 2 passionnés du vin : Isabelle et Thierry Kerdreux. Le vignoble de 16 ha est composé de 48% Cabernet-Sauvignon, 42% Merlot, 4% Cabernetfranc, 3% Petit Verdot et 3% Cot, terroir sablo-graveleux majoritaires, limons argileux et affleurements calcaires selon les secteurs, dans un paysage doux et mollement vallonné, entre l'océan Atlantique et l'estuaire de la Gironde. Vinification selon les méthodes traditionnelles médocaines, et vieillissement de 12 à 18 mois en fûts de chêne. HVE niveau 3 à partir du millésime 2018 mais déjà travaillé de la même façon depuis la reprise du domaine en 2016.
A la vente en 2020 pour Thierry Kerdreux, “Château Les Abèdes 2017, et notre nouveauvin, Fleur de David 2016, plus tannique que les autres parce qu’il a plus de Petit Verdot et est vieilli 24 mois en fûts de chêne.
En 2019, nos vignes ont été touchées par le gel et la tempête, ce qui a provoqué une certaine coulure et une moindre quantité, cependant, ce millésime, actuellement à l’assemblage, est nettement prometteur.”
Une nouvelle fois une belle réussite avec ce Médoc Les Hauts de David 2018, qui sent bon les fruits mûrs à noyau et les sous-bois, de bouche opulente aux connotations épicées, un vin de belle charpente, persistant, structuré, bien corsé, aux nuances de cassis et de poivre au palais, aux tanins fondus mais présents à la fois. Remarquable 2015, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d'épices, aux tanins bien enveloppés, c’est un vin de belle matière. Le 2014 est de roberubis, avec des arômes de fruits surmûris et de poivre noir, charnu, complexe, avec des saveurs intenses, de bouche généreuse, parfait avec un rôti de porc aux pommes de terre ou des mignons de veau orloff gratiné.
Goûtez également le Château Les Abèdes 2018, de couleurpourpre, développe une bouche dominée par les épices (cannelle) et les fruits rouges cuits, dense, tout en finesse et distinction. Le 2017, plus souple, coloré, a une jolie robe rouge sombre, un bouquet riche, avec des nuances de griotte et de mûre. Le 2015 se goûte très bien, il est très classique, au nez subtil et puissant, avec ses notes délicates de fruits rouges mûrs et de fumé, associe structure et élégance, un vin séducteur et distingué.
La cuvéeFleur de David 2016, très parfumée au nez (griotte, fumé), est dense, tout en distinction, aux notes de cassis et de sous-bois au palais.
Propriété familiale depuis le milieu du XIXe siècle, le Château Béchereau est une exploitation viticole de 25 ha dont 9 ha en Bordeaux Supérieur, 10,5 ha en Montagne-Saint- Émilion et 5,50 ha en Lalande-de-Pomerol.
Voilà un magnifique Montagne Saint-Émilion 2016, charnu comme il se doit, a un nez intense, tout en complexité, très aromatique (fruits mûrs, sous-bois, épices...), quand cet autre Montagne Saint-Emilion CouleurMalbec, bien marqué par ses 82% de Malbec (le reste de Cabernet-Sauvignon et Merlot), mêlant structure et charme, aux notes de fruits noirs avec des nuances de poivre en bouche, est un vin dense.
Superbe Lalande-de-Pomerol Épiphanie 2018, une cuvée produite sans sulfites et sans aucun additif œnologique, sans levures exogènes, sans enzymes, sans barriques, sans aucun collage, fruit d’une vinification en respect total du fruit, sans aucun pompage, par une méthode de pigeage manuel avec un élevage en jarres de terre cuite... Il est tout en couleur et en matière, au nez concentré, riche, tout en nuances aromatiques, ferme et soyeux, avec une bouche savoureuse.
Beau Lalande-de-Pomerolcuvée Spéciale 2018, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, il est structuré, avec des tanins amples, c’est un vin à la fois charnu et distingué.
Quant au Bordeaux Supérieur cuvée Spéciale 2016, il est charnu et classique, tout en souplesse, alliant finesse et charpente, de bouche généreuse, à prévoir sur un poulet farci aux châtaignes ou un ragoût de bœuf aux champignons.
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire et dont les vignes ont 35 ans. Les cépagesMerlot (65%), Cabernetfranc (25%) et Cabernet-Sauvignon (10%) sont associés à ce terroirargilo-calcaire et à des soins minutieux (effeuillage, raisins triés avant égrappage, macérations longues, élevage en barriques, dont 1/3 est renouvelé chaque année...).
On est toujours au sommet avec leur superbe Puisseguin-Saint-Émilion 2016, un vin chaleureux, dense, de bouche distinguée, très bien corsé et équilibré, parfumé (griotte, humus...), qui allie concentration aromatique, finesse des tanins et structure au palais, avec une délicieuse finale poivrée.
Le 2015, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte macérée, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de poivre au palais, aux tanins amples, un vin complet, de garde, également.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2016, parfumé, de bouche corsée, avec des notes de sous-bois et de cerise mûre, de bouche ample et fondue, un vin charmeur, qui s’accorde parfaitement avec des cailles grillées ou des spaghettis à la bolognaise.
❤❤❤❤ L?histoire d?Ampélia est le fruit d?une rencontre, d?un défi, d?une conviction. En 1996, trois ans avant d?acquérir les terres d?Ampélia, François Despagne se voit confier par sa famille la propriété de Grand Corbin-Despagne, représentant ainsi la septième génération de la même famille sur cette terre saint-émilionnaise. Puis surgit en lui l?envie de se lancer un défi : celui de créer un nouveau vignoble. Mais cette fois-ci, non pas en Saint-Emilion, mais en Castillon ? Côtes de Bordeaux, l?appellation limitrophe.
On y élève donc ce Castillon Côtes de BordeauxChâteau Ampélia rouge 2019, aux tanins mûrs, très équilibrés, alliant structure et souplesse, avec des arômes complexes de prune, de sous-bois et de réglisse, ample en bouche, de bonne garde comme ce 2018, d?une très belle charpente, avec des nuances de griotte et de fumé, un vin dense, très corsé, long, séduisant. Le 2016, au bouquet très développé avec des nuances épicées, est un vin complet, de très jolie bouche où se mêlent la mûre et le cassis, solide.
Il y a également cet autre Castillon Côtes de Bordeaux rouge Château Rochers de Joanin 2019, de robe grenat, de très bonne base tannique, associe puissance et rondeur, avec ce nez séduisant et persistant de poivre et de fruits des bois bien mûrs. Le 2018, est un vin aux taninsharmonieux, très classique de ce millésime, soyeux, charpenté, alliant structure et velouté en bouche, qui commence à très bien se goûter, par exemple, sur un carré d'agneau à l'aïl ou un foie de veau à l'anglaise.
Scev Despagne Audebert
❤❤❤❤❤ Un domaine de 19 ha issu d?un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d?argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (70% Sauvignon, 14% Sauvignongris et 16% Sémillon pour les vinsblancs; 63% Merlot, 27% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 40% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 60% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 85% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 15%. Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu'en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire. La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s?est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu?il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l?actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production. Depuis 1988, c?est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse Mayi, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
?Pour nous, dixit François Bouquier, l'année 2020 n'a pas été de tout repos. Le 31 Mars, des gelées ont impacté des parcelles de Merlot, puis, en Juin, apparition du mildiou puis sécheresse d'où perte d'eau sur les raisins et récolte diminuée par deux en blanc et en rouge avec des vendanges précoces le 26 Août. Néanmoins, les 50% restants ont produit des vins d'une grande richesse, charnus, avec des jus équilibrés, notamment pour les rouges qui sont fort prometteurs. Les blancs ont beaucoup de concentration, d'arômes, et une belle profondeur.
Nous commercialisons : Pessac Léognan rouge 2016, 2018, 2019, et Pessac Léognan blanc 2019 puis 2020.?
Ce domaine est remarquable, les vins sont réguliers et on le voit, une nouvelle fois, avec ce Pessac-Léognan rouge 2018, il est riche et suave, aux notes de fruits, de cannelle et d?humus, très équilibré au nez comme en bouche, servi par une belle structure, très prometteur. Le 2016, est une réussite, développant des tanins mûrs, un vin savoureux, charmeur, à la fois riche et souple, très équilibré, au bouquet intense avec des notes de sous-bois, de groseille et de cerise mûre, de bouche ample.
Superbe Pessac-Léognan blanc 2019, il est riche au nez, d?une grande complexité aromatique où l?on retrouve des nuances de noix, de citron et de pomme, et dégage une bouche puissante et une longue finale. Le 2018, suave, très floral, très parfumé, a une longue finale, avec des nuances de pamplemousse et de pain grillé. Remarquable 2016, gras, dense, ample, aux nuances de pomme et de fruitssecs, de bouche suave, mêlant finesse et persistance.
François et Mayi Bouquier
❤❤❤❤❤ Il appartient à la famille Saintout, présente sur la commune de Saint-Laurent-Médoc depuis la fin du XVIIIe siècle au Domaine de Cartujac où elle élevait des brebis aux portes de la grande lande et cultivait déjà quelques arpents de vignes. Un vignoble de 10 ha, sur sols de gravesgraves, argilo-graveleux, Cabernet-Sauvignon, Merlot, Petit Verdot.
?Pour la vendange 2020, nous raconte Bruno Saintout, nous avons commencé le 21 Septembre, ce qui est assez tôt. Nous avons ramassé des Merlots et des Cabernets-Sauvignons bien mûrs, très bon état sanitaire mais petit rendement.
Nous avons trois millésimes magnifiques qui se succèdent 2018, 2019 et 2020 cela me fait penser aux 1988, 1889, 1990. Le 2020 sera un vin concentré, très riche, très coloré, aux arômes de fruits très intéressants (fruits rouges et cassis). En 2019, le rendement avait été plus généreux. Les Cabernets-Sauvignons 2019 et 2020 sont superbes, les Merlots 2020 sont remarquables. Ce sont deux très beaux millésimes, 2020 sera sans doute plus concentré que 2019.
A la vente nous proposons toujours le 2018, le 2019 sortira en Septembre.
Au Château la Bridane à Saint-Julien, nous ouvrirons nos portes aux clients tous les jours sauf le dimanche de la mi-Juin au 9 Octobre. Nous resterons ouverts pendant les vendanges, beaucoup de clients s?intéressent à la découverte de cette activité, à l?ambiance??
Beau Haut-MédocCru Bourgeois Château de Cartujac 2018, qui mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, soutenue par des senteurs de pruneau, de cassis et de poivre, un vin d'une belle richesse aromatique.
Le 2017, au bouquet très développé avec des nuances épicées, est un vin complet, de très jolie bouche où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, idéal, par exemple, avec un gigôt d'agneau aux échalotes confites ou un sauté de chevreau à la moutarde.
Très savoureux 2016, harmonieux, aux nuances fruitées denses, dominées par le cassis et la cannelle, corsé, est dense, d?un beau rubis foncé, d'une belle concentration aromatique et beaucoup de matière, un vin au joli potentiel de garde. Le 2015, mêle finesse et richesse d?arômes, de bouche suave et veloutée, très parfumée (fruits rouges surmûris, cannelle), riche en couleur comme en charpente, d?une belle finale, un vin racé, de très belle évolution.
Voilà un superbe Saint-JulienChâteau la Bridane 2018, provenant d?un vignoble de 15 ha sur graves garonnaises (Cabernet-Sauvignon, Merlot, Petit Verdot, Cabernetfranc). C?est un grand vin racé, au bouquet subtil et intense, avec ces nuances de sous-bois et de cassis mûr, de bouche ample et fondue, aux tanins élégants mais puissants, très classique, de belle garde.
Le 2017, a une robe d?un rouge rubis intense, de bouche veloutée, avec de la matière et du fruit, aux tanins fins et soyeux.
Le 2016, est vraiment formidable, avec des arômes très présents d?épices, de cerise confite, de mûre, de réglisse et de violette, bien structuré et gras en bouche, ample, de très bonne évolution, parfait, notamment, avec un tournedos Rossini ou des magrets grillés.
Le MédocCru Bourgeois Château du Périer 2018, fidèle à lui-même, aux notes de framboise et de cannelle, d?une grande harmonie, séveux, il est généreux et persistant en bouche, de belle garde. Le 2017 (médaille d?Or Paris 2019), réunit concentration aromatique et souplesse, aux notes de griotte mûre, avec cette pointe de poivre séduisante, c?est un vin coloré, charnu, de bouche soyeuse mais puissante, parfait, par exemple, sur une estouffade de joue de bœuf ou une côte de veau grillée.
Bruno Saintout