En 2014, la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayettes, a fait l’acquisition du Château Beauregard, avec leurs amis de longue date, Florence et Daniel Cathiard, du Château Smith-Haut-Lafitte. La famille Moulin incarne Beauregard, et veut faire revivre ce Château à Pomerol comme une maison de famille.
“J’ai la chance que ces nouveaux propriétaires me fassent confiance, nous explique Vincent Priou, il est vrai que cela fait 28 ans que je travaille ici. Leur arrivée a favorisé la “renaissance” du Château Beauregard. Nous avons refait entièrement toutes les installations techniques et la chartreuse. Nous avons choisi des cuves béton en forme de goutte, équipées d’une thermorégulation dans l’épaisseur du béton, ce qui nous permet d’être plus précis pour les vinifications. Accueil de la vendange dans une nouvelle salle de réception, tri manuel et tri optique, puis le raisin est acheminé en cuvons qui sont montées par ascenseur pour atteindre le haut des cuves afin que le raisin y soit déversé, cela évite les pompes à vendanges. Grâce à ces cuves tronconiques, nous pratiquons des pigeages tout en douceur. L’élevage se fait en barriques de chêne dont environ 50% neuves. Nous avons deux chais à barriques climatisés. Tous ces équipements techniques ont pour but de magnifier le très beau terroir que nous avons ici, à Pomerol. Château Beauregard est déjà réputé pour sa grande finesse et son élégance, nous allons lui apporter un peu plus de densité en milieu de bouche grâce à plus de sélection et à l’apport de plus de CabernetFranc et de CabernetSauvignon dans l’avenir. Le vignoble d’une moyenne d’âge de 30 ans est en cours de restructuration. Déjà, il y a une dizaine d’années, j’avais commencé la plantation à très haute densité et nous poursuivons dans cet esprit de 9200 pieds/ha, ce qui est assez exceptionnel sur la rive droite.
Nous sommes certifiés Bio depuis 2012 en Lalande de Pomerol et 2014 à Pomerol, nous voyons l’incidence dans les vins avec plus de précision et de pureté notamment.
Nous devons être capables de produire des vins agréables jeunes mais qui ont un bon potentiel de vieillissement et c’est grâce à notre chai parfaitement équipé que nous y parvenons, c’est plus facile de travailler dans des conditions d’excellence avec des baies parfaitement sélectionnées... l’extraction se fait tout en douceur, cela permet d’extraire les bons tanins.
Le Benjamin de Beauregard, notre second vin, représente 45 à 50% de notre production totale.
“Le terroir de Listrac, explique Bernard Lartigue, se décompose géologiquement de la façon suivante : 50% de la surface viticole est composée de graves garonnaises et pyrénéennes, et 50% de terre argilo-calcaire. Les Cabernets-Sauvignons, Cabernetsfrancs et Petit Verdot sont plantés sur les sols les plus chauds, graveleux, avec des porte-greffes à cycles courts afin d’optimiser la maturité de ces cépages plus tardifs.
Les Merlots sont sur les solsargilo-calcaires où ils s’adaptent le mieux.
Pour élaborer un très grand vin, le travail commence bien entendu à la vigne : une grande connaissance de son terroir, et de chaque parcelle, le respect du travail traditionnel au sol (enherbement, aération du sol pour faciliter la vie microbienne, charge de raisin limitée pour atteindre des rendements raisonnés…), des vendanges vertes, l’effeuillage manuel, l’apport de fumure à dose très homéopathique après analyses, pas d’apport de matière azotée...”
Fidèle à lui-même, mêlant charme et ampleur, son Listrac Médoc 2016, de belle robe brillante, avec ces notes de framboise et de violette au palais, est un vin vraiment savoureux, très classique, un vingras et dense, au nez épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, bien typé comme on les aime, d’excellente garde, comme le 2015, qui est d’une belle couleur profonde avec des arômes de fruitsfrais et de poivre, souple et ample en bouche, d’un bel équilibre, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien présents, d’une finale dense avec cette saveur d’épices.
Le 2014, 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdot, fort bien élevé en barriques (30% de barriques neuves) est riche en bouquet comme en matière, complet, élégant, tout en bouche, aux nuances de cassis, de truffe et d’humus.
Le 2013 est très réussi, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finesse aromatique (cuir, groseille...), un vin de robe grenat soutenu, corsé, idéal, par exemple, sur un filet d'agneau aux échalotes confites ou un sauté de chevreau à la moutarde. Le 2012, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, est d’une grande harmonie, très parfumé, séveux. Le 2011 (50% de barriques neuves) est tout en bouche, à dominante de rondeur, ferme, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle…), de très bonne évolution. Découvrez également de belles chambres d’hôtes sur place
Propriété familiale depuis 4 générations, où le fils, Julien, qui travaillait avec son père depuis huit ans, est désormais gérant.
“De 5 ha en 1910, l'exploitation s'étend aujourd'hui sur 20 ha. Chaque génération a contribué à cet agrandissement et a su amener son savoir faire et son expérience pour développer le vignoble. Tout en respectant la tradition, nous travaillons dans un souci de modernité, car ceci est nécessaire à l'évolution qualitative de nos vins. Ainsi nous faisons de notre domaine un espace dynamique et moderne tout en conservant les techniques traditionnelles de vinification qui donnent au vin toute sa saveur et sa qualité. C'est avant tout la passion du vin et de la vigne qui nous unit et qui donne à notre domaine cet esprit de famille qui lui est propre. Le vignoble est exposé sur coteaux sud-ouest, avec des sols en majorité argilo-graveleux. Beaucoup de soins sont apportés à la préparation des vignes (effeuillage et éclaircissage, vendanges manuelles pour les raisinsblancs et les rouges des meilleurs coteaux...).”
Belle sélection avec ce Blaye Côtes de Bordeaux rouge Tradition 2016, 80% Merlot et 20% Cabernet-Sauvignon, élevage 18 mois en cuves, coloré, charpenté, parfumé, bien dense, aux tanins présents et fondus à la fois. Le Blaye Côte de Bordeaux rouge Réserve 2016, 60% Merlot et 40% CabernetSauvignon, élevage 12 mois en barriques, est d’un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des taninssouples, et un nez où dominent la groseille et les épices.
Superbe Blaye Côtes-de-Bordeaux blanc Sauvignon 2018, 80% Sauvignon et 20% Muscadelle, élevage en cuve, aromatique, c’est un vin floral, d’une belle fraîcheur persistante. Goûtez également le BordeauxClairet, issu d’une macération de 24h des Merlot 60%, Cabernetfranc 20%, Cabernet-Sauvignon 20%, de belle teinte soutenue, tendre, à prévoir, lui, sur des sardines ou un poulet à la chinoise.
Au sommet. Une propriété familiale depuis plus de 5 générations. L’encépagement se compose de 65% de Merlot, 15% de Cabernet-Sauvignon et de 20% de Cabernetfranc, vendanges manuelles. Le travail régulier de la terre, dans le respect de l'environnement, est privilégié, excluant tout désherbant chimique et tout traitement chimique systémique.
C'est l'observation permanente du vignoble qui détermine les interventions. La faune présente dans le vignoble atteste de l'équilibre naturel obtenu. Sur le terrain, donc, pas de désherbant chimique, l'herbe ne pousse pas parce que son vigneron travaille la terre. Il la retourne plusieurs fois par an, avec des charrues appropriées.
Florent Guinjard est un enfant du vignoble bordelais. Un vrai ! Sa passion pour le vin, il a à cœur de la partager avec le plus grand nombre. Il aime par-dessus tout faire découvrir la diversité étonnante des vins qu'il produit sur son domaine.
A la tête d'une propriété qui appartient à sa famille depuis 1880, il perpétue à la fois la tradition tout en faisant progresser, année après année, sa technique de vinification en s'entourant des conseils des meilleurs œnologues bordelais pour offrir un vin haut de gamme à un prix accessible. Sa volonté : produire des vinsfruités, fins très peu boisés. Sa marque de fabrique : le fruit.
“D'une étendue de 11,2 ha, précise Florent Guinjard, le vignoble est regroupé autour du chai. Il est situé sur le plateau sablo-limoneux et caillouteux se trouvant au nord-est de Libourne. Nous travaillons 10,5 ha, avons augmenté la capacité de notre cuverie pour pouvoir vinifier tous les raisins que nous produisons.
En 2009, nous nous sommes équipés d'une thermo-régulation pour mieux maîtriser la température de nos fermentations. En 2010, pour améliorer notre qualité et être respectueux de notre récolte, nous avons acheté un nouveau pressoir.
En 2012, dans une démarche écologique, nous nous équipions d'une aire de lavage, et de cuves de stockage des effluents. La même année nous remettions en état 1 ha de vignes, en l'arrachant et la replantant. Puis, en 2014, nous avons remis en état 1 ha de vignes, que nous replantons avec notre propre Merlot sélectionné.”
Cette année Florent Guinjard propose “à la vente ses Lalande-de-Pomerol 2014, 2015 et 2016.
Les vendanges 2019 se sont bien déroulées, malgré un épisode de sécheresse qui nous a fait perdre 7 hectolitres à l’hectare, bien sûr à cause des séquences de beau temps, la gestion des mauvaises herbes a été compliquée car elles se sont développées, mais en contre partie, nous avons utilisé moins de traitements que d’habitude.
Le millésime 2019 a une intensité aromatique exceptionnelle et des degrés élevés.
Ce sera un grand vin de garde supérieur au 2018.”
Franchement, son Lalande-de-Pomerolcuvée Reine 2016 est vraiment superbe, dense et bien charnu, qui associe couleur et structure, avec ces notes caractéristiques de cerise et d’humus, charpenté, aux tanins mûrs, de bouche puissante et savoureuse, et d'excellente garde. Il en est de même pour son 2015, au nez de cerise mûre, avec des senteurs de groseille et de cuir, est un vin généreux et harmonieux, de robe carmin intense, et développe une bouche persistante avec ces notes d’épices et de myrtille, aux nuances de fumé.
Le 2014, a des arômes de fruits macérés et d’épices, une belle teinte grenat, un vin dense au nez comme en bouche, alliant finesse et charpente, aux tanins à la fois riches et soyeux, d’excellente évolution.
Beau 2012, de belle roberubis soutenu, un vin très harmonieux, au nez de framboise et de violette et une pointe d’épices, charnu en bouche. Le 2011, ample et riche au nez comme en bouche, est d’un bel équilibre, gras, aux tanins fondus, où se marient la griotte et l’humus, un très joli vin.
Jacques Le Failler et Alain L’Helguen, entrepreneurs brestois associés et amis depuis plus de 15 ans, ont repris le Château Jura Plaisance en avril 2015. Depuis, ils mettent tout en œuvre pour révéler le potentiel de cette propriété.
« Nous faisons de la lutte raisonnée, nous explique Alain Germon, chef de culture, sans surdosage de produit de traitement et travaillons les sols pour permettre d'éviter le tassement et ne pas polluer avec des produits de désherbage. La taille se fait en guyot simple pour pouvoir atteindre une qualité et un rendement corrects. Nous pratiquons l'effeuillage pour permettre au raisin d'avoir une bonne maturité avant de le ramasser. »
Le Montagne Saint-Emilion 2016, est un vin d’une belle densité, aromatique expressive sur le fruit, accompagnée d’une légère noté boisée, qui sublime le caractère fruité. La bouche est compacte mais déjà abordable. Cela est marqueur des grands millésimes et de la capacité du vin à vieillir. Finale onctueuse et puissante… l’évolution est harmonieuse et fraîche. 2016 à Jura Plaisance a tout d’un grand.
Le millésime 2017 a été marqué par un gel printanier sévère, mais également par un été chaud et surtout un été indien très long. Le 2017 du Château Jura Plaisance possède l’ADN de ce millésime avec un profil fruité de petits fruits noirs légèrement épicés, une bouche fraîche et équilibrée avec des tanins racés.
Le 2018 possède un nez puissant de fruits noirs, de cerise et de cassis, de confiture de fraise des bois, le tout embelli par un élevage privilégiant l'élégance et le respect du fruit. En bouche, le vin est rond, généreux, aux taninssuaves, porté par des notes de fruits rouges comme la cerise Napoléon, relevées par une touche poivrée et cacaotée.
❤❤❤❤ La propriété, avec son moulin, existe depuis 1362, appelée jadis ?la maison de la Bernède? aujourd'hui disparue, seul le moulin subsiste. La construction actuelle date pour ses parties les plus anciennes du début du XVIIe siècle. Actuellement, le logis représente des caractéristiques architecturales du XVIIIe siècle, au fronton de ce dernier sont gravés, dans les pierres, deux symboles : Vigne et Blé. Propriétaire depuis 1987, la famille Gillet a effectué beaucoup de travaux de restauration et le premier millésime du Château Haut Barrail est né en 1995.
Le Château Haut Barrail possède une superficie de 12 ha sur un terroirargilo-calcaire planté à 70% de Merlot et à 30% de Cabernet-Sauvignon.
Coup de cœur pour ce Médoc 2016, au nez où s?entremêlent des notes d?épices et de fruits mûrs, il est riche, d?une belle longueur, un vin puissant et harmonieux, avec ces notes de cassis et de réglisse en bouche, de charpente souple et structurée, de jolie garde. Le 2015, de robepourpre, au nez persistant (griotte, violette), d?une belle harmonie, il est charnu, gras, bien charpenté, complexe, aux connotations épicées. Excellent 2014, d?une jolie robe rouge sombre, au bouquet intense, c?est un vin ample, avec des arômes de réglisse et de mûre, aux tanins denses mais souples, de bouche étoffée, associant ce gras bien caractéristique du millésime à des notes finement épicées, parfait, par exemple, sur une estouffade de joue de bœuf ou une côte de veau grillée.
Cyril Gillet
8, rue du Maquis des Vignes Oudides
33340 Bégadan
Tél. : 05 57 75 11 91 et 06 11 27 65 00 Email : chateau.hautbarrail@orange.fr www.chateauhautbarrail.com
Château BÉCHEREAU
❤❤❤❤❤ Propriété familiale depuis le milieu du XIXe siècle, le Château Béchereau est une exploitation viticole de 25 ha dont 9 ha en Bordeaux Supérieur, 10,5 ha en Montagne-Saint- Émilion et 5,50 ha en Lalande-de-Pomerol.
Superbe Montagne Saint-Émilion 2016, charnu comme il se doit, au nez intense, tout en complexité, très aromatique (fruits mûrs, sous-bois, épices...). Le 2015, est un vin de belle couleur, corsé, velouté, parfumé, avec ces notes de mûre et de sous-bois, aux taninsfermes et ronds à la fois, quand cet autre Montagne Saint-Emilion couleurMalbec 2015, bien marqué par ses 82% de Malbec (le reste de Cabernet-Sauvignon et Merlot), mêlant structure et charme, aux notes de fruits noirs avec des nuances de poivre en bouche, est un vin dense.
Le Lalande-de-Pomerol Épiphanie 2016, une cuvée produite sans sulfites et sans aucun additif œnologique, sans levures exogènes, sans enzymes, sans barriques, sans aucun collage, fruit d?une vinification en respect total du fruit, sans aucun pompage, par une méthode de pigeage manuel avec un élevage en jarres de terre cuite... Le tout donnant ce vin de couleur violine, savoureux en bouche, aux tanins fins, charnu comme il se doit, au nez tout en complexité, aux notes de cassis et de framboise et des nuances épicées. Quant au Bordeaux Supérieurcuvée Spéciale 2016, il est charnu et classique, dense mais tout en souplesse, alliant finesse et charpente, de bouche généreuse.
Joël Dupas - Scea Bertrand
96, rue des Vignerons
33570 Les Artigues-de-Lussac
Tél. : 05 57 24 34 29 et 06 80 75 66 80 Email : contact@chateaubechereau.com www.chateaubechereau.com