Guide Bordeaux

Edition du 06/09/2022
 

Château HAUT-MARBUZET

Sommet

Château HAUT-MARBUZET

Qualité est ma vérité


“Un vin n’a de génie que le génie de son terroir”, aime préciser Henry Duboscq. On pourrait donc penser que les hommes ne servent à rien, poursuit-il. À Haut-Marbuzet ce n’est pas tout à fait le cas. Le terroir de Saint-Estèphe donne des vins austères, virils et agressifs alors, que, par tempérament, je suis un homme volubile, extravagant et caressant. Ainsi, pour produire un vin que j’aime et qui me ressemble, je me suis battu “bec et ongle” contre ce terroir pour produire le plus marginal des Saint-Estèphe, c’est-à-dire, et cela m’a souvent été reproché, un vin séducteur dès sa mise en bouteilles, alors que ce n’est pas le style d’un Saint-Estèphe classique. J’ai dompté mon terroir par des méthodes de vinification qui me sont propres, et dont j’ai été un peu le pionnier. Le logement intégral du vin en barriques de chêne renouvelées tous les ans. J’avais découvert qu’un vin en barrique neuve puisait dans son contenant une onctuosité parfumée qui masquait l’agressivité traditionnelle venue du terroir. J’ai donc fait des recherches d’associations de différents chênes, sachant que, pour le bois aussi, l’influence du terroir apporte des saveurs différentes, selon les origines des chênes. C’est ainsi, que j’ai découvert que les chênes de l’Allier à forte chauffe, donnaient à mon vin ces notes empyreumatiques très caractéristiques. Je me suis rendu compte que les chênes de la forêt de la Nièvre apportaient ces légères notes toastées et un rien mentholé. Les chênes de la forêt de Tronçais à forte chauffe apportaient, eux, des notes de violette, de cassis et de framboise. Ainsi, l’association de ces différents chênes, et en fonction des millésimes, par leur vigueur tannique, donnaient au vin, une complexité très intéressante et gommaient, dans leur jeunesse, l’austérité et la rigueur des vins de Saint-Estèphe. On aurait pu penser, que le terroir était brimé, faussé par ces ajouts de chêne, c’était une erreur, car, après vieillissement, on se rend compte que l’influence des hommes et les techniques disparaissent, le terroir reprenant le dessus. Au bout de 4-5 ans, les tanins un peu virils de Saint-Estèphe dans leur jeunesse sont atténués, sont féminisés, comme quoi, le temps finit toujours par amenuiser les virilités les plus excessives. Château Haut-Marbuzet 2018 : pour le 2018, les Merlots ont été ramassés juste à maturité sans atteindre la surmaturité. Le vin a une fraîcheur assez exceptionnelle. Les vendanges ont été arrêtées pendant 5 jours pour permettre d’attendre la magnifique maturité technique et phénolique des Cabernets sauvignons. D’une très belle structure avec des tannins très fermes mais très mûrs, la couleur est rouge prononcé, le nez enthousiasmant, exhalations de fruits rouges affriolantes. Les saveurs gourmandes confirment le nez et le prolonge par une texture ferme, structurée et onctueuse. La finale laisse une impression soutenue, un rien rigoureuse mais l’influence du chêne pédonculé de chauffe moyenne, arrondit remarquablement cette finale. Après 2016, la nature nous permet de croire avec ce millésime à la répétition de l’exceptionnel. Château Haut-Marbuzet 2017 : sans avoir les degrés de perfections de 2015 et 2016, il nous fait retrouver les jolies notes du 2012 avec un nez éloquent, des fruits charnus finement compotés, des senteurs chaudes sans lourdeur ni mollesse. Château Haut-Marbuzet 2016 : comme toujours, l’extraction modérée privilégie l’élégance contre la puissance. Néanmoins, l’ensemble rappelle la perfection des 2010. Derrière un nez dominé par la violette et le moka, le vin est plein et velouté, sa présentation révèle une belle matière profonde dominée par une juste maturité de raisins. Le tout, confère une élégance rare, corolaire d’une noblesse évidente qui se manifeste par un prolongement d’éternité. Je n’hésite pas à appeler ce 55e millésime de ma production, “la beauté du monde” ! Château Haut-Marbuzet 2015 : il fait partie des très beaux millésimes à Haut-Marbuzet. Une maturité phénolique remarquable associée à une maturité technologique maîtrisée, (degré moyen de 13,5°). C’est un grand vin de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de grande garde.”

   

Château HAUT-MARBUZET

Henri, Hugues et Bruno Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Téléphone : 05 56 59 30 54

Email : infos@haut-marbuzet.net




> Le palmares des vins


> Nos coups de cœur de la semaine

Château PLINCE


Un vignoble discret qui possède un charme et une typicité indéniable, à des prix doux.  “Nous sommes en restructuration de vignoble. 2022 : nouvelle plantation de 3890 m² (toujours d'un seul tenant aux vignes actuelles), ce qui agrandi notre vignoble qui passe de 8 ha 66 a 35 ca de vignes plantées à 9 ha 05 a 25 ca et modifie le pourcentage de cépage. Quand toute la propriété Château Plince sera en production (d'ici 2024 et 2026) nous serons à 87% de Merlots et 13% de Cabernets francs. La moyenne de notre production annuelle n'est plus de 50 000 bouteilles mais de 55 000 bouteilles.” Après une cuvaison en cuves ciment équipées d’un système de thermorégulation, la vinification (sous le contrôle de M. Toutoundji, œnologue) se fait pendant quinze mois en barriques de chêne dont un tiers est renouvelé chaque année. Le vin qui se caractérise par son moelleux et sa souplesse est un vin “qui plaît beaucoup aux dames”. Franchement, ce Pomerol 2019 est vraiment remarquable, il est parfumé, harmonieux, au nez subtil, intense, avec des notes d’épices douces, charnu, de bouche ample où se développent des nuances de pruneau et de sous-bois. Superbe 2018, de couleur pourpre, au nez confit, aux tanins très harmonieux, c’est un grand vin typé, avec des nuances de cassis et de cuir, d’une grande richesse, que l’on vous conseille sur une terrine de perdreau ou un foie gras de canard pané, poêlé aux poires. Le 2016, médaille d’Or à Paris, est charnu, c’est un vin riche en bouquet comme en matière, tout en bouche, aux tanins équilibrés, complet, élégant, aux notes de truffe, d’une grande harmonie. Le 2015, c’est un vin très harmonieux, complet, au nez de prune et de violette, une pointe d’épices, charnu en bouche mais tout en subtilité.

Scev Moreau
37, chemin de Plince
33500 Libourne
Téléphone :05 57 51 68 77
Email : plince@aliceadsl.fr
Site personnel : www.chateauplince.fr

Château La MARZELLE


C’est en 1998 que la famille Sioen achète la propriété et s’emploie à lui redonner ses lettres de noblesse. La Marzelle s’étend sur un superbe terroir de graves, d’argiles et de sables: la Haute Terrasse de Saint-Emilion, qui a été formée, il y a 2 millions d’années au pléistocène inférieur par l’Isle qui coulait par ici jusqu’à la Dordogne. D’où l’explication des galets rubéfiés. Une orientation Bio a été prise depuis 1988. Le Saint-Émilion GCC 2016, est un vin de couleur grenat intense, complexe au nez comme en bouche, distingué, aux connotations de cerise confite et d’humus, qui possède des tanins amples, de garde, bien sûr. Le 2015, est un beau vin charnu, épicé, de bouche soyeuse, riche et corsée, un vin concentré, avec une jolie finale légèrement poivrée, de belle évolution. 

Famille Sioen

33330 Saint-Émilion
Téléphone :05 57 55 10 55
Email : info@lamarzelle.com
Site personnel : www.lamarzelle.com

Château BELLES-GRAVES


Situé sur une croupe graveleuse orientée plein sud, le vignoble familial couvre 17 ha, Merlot pour 88% et 12% de Cabernet franc. “La qualité du raisin au moment des vendanges, précise Xavier Piton, dépend du travail raisonné de l’homme à la vigne, mais est aussi régie par la climatologie, car c’est encore la nature qui reste maîtresse du jeu. Deux à trois semaines avant la maturation des raisins, des contrôles de maturité sont réalisés à la vigne, deux fois par semaine, pour prélever des baies de raisins dans chaque parcelle afin de suivre leur teneur en sucre et en acide. L'ensemble vieillit en fûts de chêne français. La dégustation, tout au long de l'élevage est notre fil conducteur. C'est en fonction de notre palais que nous intervenons sur le vin. Comme au cours de la vinification, rien n'est systématique.” Nous faisons une culture raisonnée en s'adaptant au climant tout en utilisant des produits respectueux de l'environnement, nous sommes certifié HVE.” Belle réussite encore avec ce superbe Lalande-de-Pomerol 2019, riche en couleur comme en arômes, aux notes de fruits rouges frais, d’humus et de cannelle, aux tanins puissants et harmonieux, un vin qui devrait tenir toutes ses promesses. Remarquable 2018 , il est tout en charme, élégant mains intense, finement parfumé (petits fruits surmûris), tout en bouche, classique comme il se doit. Magnifique Lalande-de-Pomerol cuvée X 2018, un vin riche et rond, a de séduisants arômes de fruits noirs prononcés, et développe des notes de mûre et réglisse persistantes en fin de bouche. Quant au très beau 2016, on vous le suggère aujourd’hui sur une poularde truffée aux légumes.

Xavier Piton
1, allées de Belles-Graves
33500 Néac
Téléphone :05 57 51 09 61
Email : x.piton@belles-graves.com
Site personnel : www.belles-graves.com

CHATEAU MACQUIN


Le Château Macquin s'étend sur une superficie de 30 hectares plantés à 80 % de Merlots, 10% de Cabernets-sauvignon et 10 % de Cabernets-francs. Ses sols sont argilo-calcaires et son terroir remarquable par son exposition et sa composition lui permettent de produire des vins souvent plus estimés que beaucoup de grands crus de Saint-Emilion. Le vignoble compte 5500 pieds de vignes à l'hectare dont l'âge moyen varie de 15 à 60 ans. Il est enherbé au milieu du rang pour diminuer la production et augmenter la qualité des sols en développant l'humus naturel. Le cuvier qui date de 1885 a été entièrement réaménagé dans les années 80. Tout en conservant les cuves en chêne, doublées d'inox, Denis Corre-Macquin a fait construire une cuverie moitié acier inoxydable, moitié béton. Les températures de fermentation sont contrôlées par un système de thermorégulation automatisée et la vinification surveillée par deux oenologues réputés. Denis Corre-Macquin accorde un intérêt tout particulier à la culture de la vigne; un intérêt écologique et constant qui est le premier et indispensable maillon, à ses yeux, pour l'élaboration d'un grand cru. Aujourd'hui,on oublie trop souvent que l'excellence d'un vin commence avec une vigne saine et épanouie. Afin d'améliorer encore la qualité de notre production, les vendanges s'effectuent à la machine depuis 1980. Car en choisissant précisément la date de début des vendanges de chaque parcelle et en adaptant le ramassage à la pluviométrie, le raisin arrive au cuvier le plus rapidement possible, dans un état parfait de maturité. Il est ensuite trié sur deux tables de tri avant d'être mis en cuve. Après une longue macération, le vin est écoulé et mis en cuve puis en barriques. Le chai abrite 246 barriques de chêne remplacées par tiers tous les ans. Le vin repose de douze à dix huit mois en barriques avant d'être mis en bouteilles où il attendra au moins dix ans pour être dégusté à son apogée.

Denis Corre-Macquin

33570 Montagne
Téléphone :05 57 74 64 66
Télécopie :05 57 74 55 47
Email : chateaumacquin@wanadoo.fr
Site : chateaumacquin
Site personnel : www.chateau-macquin.com


> Nos dégustations de la semaine

Château BEL AIR


Château GRAND FRANÇAIS


D?une superficie d?environ 8 ha, le vignoble est mené dans le respect des normes de l?Agriculture Biologique (Ecocert).
Nous avons goûté cette année le Bordeaux Supérieur Héritage 2017 Bio, il est corsé et parfumé, aux notes de prune et d?épices, aux tanins équilibrés et mûrs, de bouche ample.

Dominique Vacher
8, Boissier
33230 Les Églisottes
Tél. : 06 15 91 47 95
Fax : 05 57 69 50 23
Email : contact@grand-francais.com
www.grand-francais.com
 


PETRUS


Hors-Classe. Petrus fait partie des vrais vins mythiques, à un prix lui aussi hors normes, certes.
C?est l?archétype des grands crus où le terroir crée cette osmose exceptionnelle avec le cépage et les hommes. Ici, c?est l?élégance qui prime dans le vin, jamais la surconcentration ou le bois...
?Petrus ne se dévoile que dans le temps, nous dit Olivier Berrouet, et son potentiel est exceptionnel : les 2002, 2004, 2006 se goûtent remarquablement bien actuellement ; 1995, aussi. Le millésime 1998 est resté fermé mais il s?ouvre très bien aujourd?hui. Les 2011 et 2012 sont des millésimes très élégants.
Nous menons toujours une réflexion importante sur le vignoble, la vinification? Notre volonté est d?aller dans le détail, le moindre geste a un impact important sur le vin, nous le mesurons vraiment. Que ce soit au sujet du travail du sol, du choix des porte-greffes, date de récolte, vinification? L?idée est d?exprimer pleinement le potentiel qualitatif de Petrus et d?essayer de faire le meilleur vin, nous sommes juste là pour l?accompagner. Ce qui me plait dans nos vins, c?est la persistance aromatique, aucun élément ne vient perturber la dégustation, les tanins sont bien intégrés, bien fondus, nous préservons l?équilibre, l?harmonie. Et cela en fonction de la matière, de la structure, nous laissons le fruit s?exprimer.
S?il y a un déficit de matière structurante, nous obtenons des vins flatteurs certes mais sans support, ils risquent de ?s?effilocher? rapidement. Notre obsession est de trouver le point d?équilibre entre la structure et les arômes.?
Savouré sur place, ce fantastique Pomerol 2016, robe violine, nez très élégant avec des notes de fruits noirs (murs, cassis). En bouche, une belle attaque plus vive que le 2015 tout en ayant beaucoup de fraîcheur. Une très belle évolution au fil du temps. Le 2016 est plus jeune que d?un an mais l?on sent une réelle différence de l?effet millésime sur le terroir, qui marque vraiment ces rares crus qui sont à l?image de chacun de leurs millésimes, bien loin des vins qui se ressemblent tous les ans ! 
?Le 2016 a une belle robe rouge aux reflets violacées foncée alors que le 2015 a une robe très foncée. 2016 est un millésime plus classique, plus ?bordelais? dans sa construction, belle trame tannique très dense, plus que le 2015, c?est un vin d?une grande élégance, très racé. Le 2016 a mis plus de temps à se révéler alors que le 2015 est déjà accessible dans sa jeunesse.
Très jolies notes de fruits noirs, cassis, mûre et une légère pointe anisée. Belle fraîcheur, bel équilibre, très floral alors que le 2015 se caractérise par sa rondeur, son charnu, le 2016 se démarque par sa minéralité, sa belle longueur et sa grande élégance, il demande quelques années de bouteilles pour être apprécié à sa juste valeur. Il a des tanins superbes, c?est un très grand millésime.?
2015 : belle robe rubis avec reflets grenat, attaque franche en bouche avec beaucoup de rondeur, on sent les fruits rouges bien fondus, tout en distinction avec une puissance bien maitrisée. Après quelques minutes le vin évolue rapidement avec une intensité grandissante. 
?Le 2015 est un millésime qui a beaucoup de charme, belle rondeur, arômes de fruits mûrs, très belle intensité aromatique, notes légèrement cèdrées, poivrées. C?est vraiment un millésime de charme, les tanins sont onctueux. A Petrus, l?argile de nos sols apporte une densité naturelle au vin, ensuite, à nous de maîtriser cette puissance.
Nous faisons preuve de retenue à la vinification pour préserver l?équilibre, surtout dans un millésime comme 2015 où la structure était assez importante. Il y a tellement de matière que quelques années de bouteilles sont souhaitables pour l?apprécier encore plus.?
Beau 2013, qui prouve que, dans ce millésime très délicat, un cru comme Petrus sort du lot, avec un très beau vin, toujours distingué, d?une trame délicate, de bouche où les fruits noirs se mêlent à des connotations où l?on retrouve le musc, l?humus, le poivre rose. Le 2012 est tout simplement formidable, d?une extrême finesse, déjà avec ces nuances truffées, au nez comme en bouche, un vrai vin de ?velours?, certainement l?un des plus grands et séduisants vins de ce millésime. Superbe 2007, parfait aujourd?hui, de robe brillante, très complet, avec une belle matière présente et savoureuse, aux senteurs de petits fruits noirs (cassis, prune), de cuir et de violette, qui poursuit son évolution. Le 2006, succulent, avec ce nez légèrement épicé, a des tanins présents qui commencent à peine à se fondre, aux nuances de myrtille et de truffe.
Grandissime 2005, puissant, très complexe, d?une très grande structure, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, de truffe, de cuir, avec des tanins soyeux mais intenses, tout en distinction, de grande évolution. Le 2004 est dans la grande tradition bordelaise, charnu, un vin riche en bouquet comme en matière, aux notes de cuir et de cassis confit, d?une grande harmonie, idéal sur un chapon farci aux truffes ou un pigeon braisé, par exemple. Et le 2003, dense, riche au nez, aux notes de mûre et d?humus, et des senteurs de cuir et de pruneau en bouche, avec des tanins savoureux.

Jean-François et Jean Moueix
Duclot - 3, place Rohan
33082 Bordeaux Cedex
 



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Château AUX GRAVES DE LA LAURENCE


Château BELLEGRAVE


Château La GALIANE


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CHARLES SCHLERET


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DOMAINE CRET DES GARANCHES


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